préemption afin de lutter contre ce phénomène et le plan local d'urbanisme tente de limiter l'impact de


Le quartier d'affaires de la Défense, depuis la tour Défense 2000
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 32 984 €, ce qui plaçait Paris au 9 215e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropoleb 21.
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
La ville de Paris connaît une tertiarisation croissante de son économie avec la prolifération des sociétés de services. Néanmoins, l'artisanat et l'industrie représentent toujours une part non négligeable des emplois. Le commerce maintient son attractivité malgré le développement des grandes surfaces commerciales, sous-représentées en Île-de-France en proportion du nombre d'habitants.
Le secteur de l'industrie comptait près de 25 000 établissements en 2003 et employait 110 000 salariés en l'an 2000. L'imprimerie-presse-édition fournissait l'essentiel de l'activité avec 40 % des emplois industriels parisiens, et les industries de l'habillement et du cuir 23 %. Le secteur de l'artisanat totalisait 36 237 entreprises (pour l'essentiel concentrées dans le nord et l'est de la ville), soit 28 % des artisans de la région, et rassemblait 123 000 salariés en 2003136. Depuis les années 1980, la municipalité a organisé l'implantation artisanale et industrielle par la création d'« hôtels d'activités », en particulier dans les quartiers extérieurs de l'est de la ville137. Les services rassemblent 35 % des effectifs salariés des entreprises artisanales, suivis par la fabrication avec 28,9 %, le bâtiment avec 22,4 % et enfin l'alimentation avec 13,7 %136.
Le commerce parisien, resté particulièrement attractif bien au-delà des limites de la ville avec près de 80 000 locaux et 30 000 commerces de détail, se caractérise par son extrême diversité et sa répartition géographique relativement équilibrée136. Malgré l’émergence d’une structure polycentrique à l’échelle de l’agglomération, la trame commerciale parisienne continue à se caractériser par une forte continuité spatiale et un poids important de la logique hiérarchique, avec une grande diversité d’échelons de centralité138. Néanmoins, l'implantation des grandes surfaces en périphérie ou l'augmentation des baux ont entraîné d'importantes mutations à la fin du xxe siècle. L'émergence ou l'affirmation de nouvelles spécialisations commerciales ont progressivement conduit au déclin les petits commerces de bouche. C'est le cas pour les boutiques d'informatique fort concentrées (rue Montgallet et rue de Charenton en particulier dans le 12e arrondissement) ou les commerces de gros du textile (quartier du Sentier et une partie du 11e arrondissement). L'arrivée massive de chaînes internationales de magasins, de vêtements pour l'essentiel (Celio, Zara, etc.), a encore accru le phénomène au point de faire craindre aux Parisiens la disparition rapide du petit commerce de proximité (commerces de bouche ou librairies de quartier en particulier), ce qui s'est produit dans de nombreux quartiers de Londres par exemple. La municipalité a finalement joué de son droit de préemption afin de lutter contre ce phénomène et le plan local d'urbanisme tente de limiter l'impact de cette évolution dans l'avenir en interdisant par exemple le changement d'affectation d'un local commercial revendu139.
Le secteur des services aux entreprises est le plus important et correspond au tiers des établissements parisiens. Au 31 décembre 2001, près de 122 300 entreprises employaient au moins un salarié. En effet, une des caractéristiques de l'économie parisienne tient à la forte présence, aux côtés des grands sièges sociaux, de petites entreprises d'un à dix salariés qui rassemblent plus d'un quart des emplois. Ce secteur regroupe les activités de conseil et d'assistance, les services opérationnels, les postes et télécommunications ainsi que la recherche et le développement136.
Selon le schéma directeur établi par le Conseil régional d'Île-de-France, la métropole table d'ici 2025 sur la création d'un million et demi d'emplois, la construction de 500 000 bureaux et surtout l'implantation d'un millier d'entreprises étrangères, notamment indiennes, chinoises et brésiliennes, faisant passer le taux de croissance de 2 à 5 % par an140.
Quartiers d'affaires[modifier | modifier le code]

Le plus gros secteur économique est le tourisme de loisirs (cafés, hôtels, restaurants et services liés)


Musulmans : la Grande Mosquée de Paris accueille les fidèles depuis 1926 sur plus d'un hectare de superficie, place du puits de l'Ermite dans le 5e arrondissement123. La ville compte également soixante-quinze mosquées ou salles de prières se trouvant pour la plupart dans des foyers124.
Bouddhistes : un temple se situe dans le bois de Vincennes, sur la rive méridionale du lac Daumesnil, dans un ancien pavillon de l'exposition coloniale de 1931. Deux autres se trouvent dans le quartier asiatique de Paris, dans le 13e arrondissement.
Hindouistes : un temple ouvert en 1985, dédié à Ganesh, se situe rue Pajol dans le 18e arrondissement ; il s'agit du seul lieu de culte hindouiste de Paris.
Scientologie : un lieu de culte ainsi qu'un Celebrity Center.
Témoins de Jéhovah : la ville compte sept lieux de culte125.
Personnalités liées à Paris[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Liste de personnalités de Paris et Citoyen d'honneur de la Ville de Paris.
Économie[modifier | modifier le code]

Article connexe : Économie de l'Île-de-France.
Avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011 soit un peu plus de 30 % du PIB françaisb 4, la région parisienne est une des plus riches d'Europe : si elle était un pays, elle serait la dix-septième plus grande économie de la planète, produisant plus de richesses que les Pays-Bas et la Turquie, et pratiquement autant que l'Indonésie126.
Paris, comme le reste de l'Île-de-France mais de façon plus marquée encore, est plus riche et plus tertiarisée que la moyenne française. L'agglomération parisienne est toutefois nettement moins spécialisée économiquement que d'autres grands centres économiques mondiaux, notamment que Londres, sa grande rivale en Europe, qui est particulièrement dynamique dans le secteur financier. Toutefois, selon Éric Le Boucher, l'Île-de-France connaît un déclin économique et des pertes d’emplois : « aucune région-capitale au monde ne perd ses emplois comme celle de Paris, aveuglée par son passé brillant, mal gouvernée, fragmentée dans ses égoïsmes, anémiée faute de s'inscrire résolument dans la compétition mondiale des métropoles du xxie siècle127 ». Les mêmes inquiétudes sont relayées par l'architecte Jean Nouvel qui estime impératif que Paris évolue, « sous peine de devenir une ville musée128 ».
Paris dispose d'une superficie de bureaux supérieure à celle de Londres (y compris en demande placée pour les banques129) bien qu'étant cinq fois moins étendue, un nombre plus important de groupes du Fortune 500 y ont leur siège130, l'Île-de-France s'impose comme la première région européenne, devant le Grand Londres, pour les emplois créés par les implantations internationales en 2007131 et enfin la capitale française dépose chaque année plus de brevets que la capitale anglaise et dispose d'une plus grande proportion de chercheurs dans sa main d'œuvre132. À l'heure actuelle, le PIB à parité de pouvoir d'achat de l'agglomération parisienne, estimé à 460 milliards de dollars, est supérieur à celui de Londres133. Ces comparaisons doivent être prises avec prudence, les périmètres pris en compte n'étant pas toujours les mêmes : ainsi le Grand Londres, avec 7 517 700 habitants, ne représente pas la totalité de l'agglomération londonienne. Dans les enquêtes comparatives sur l'attractivité économique, européennes ou mondiales, Paris est dorénavant numéro deux derrière Londres, mais toujours devant Tokyo, Madrid, New York et Berlin. L'ambition parisienne est, selon la municipalité, « d'être à la fois Rome et la Californie » (un tiers des brevets de France sont déposés à Paris134).
Le plus gros secteur économique est le tourisme de loisirs (cafés, hôtels, restaurants et services liés) et professionnel (salons, congrès…). Elle fait face à la concurrence émergente de villes d'Europe de l’Est ou du Sud parfois moins chères. Ainsi, Madrid est une concurrente sérieuse pour le tourisme de loisirs, Vienne et Milan pour les salons et congrès. Paris dispose d'un tissu hôtelier très diversifié, à un coût moindre que bien d'autres capitales pour les 2 et 3 étoiles et bénéficie encore de sa réputation pour l'élégance, le luxe, les parfums, la mode et la gastronomie. Le secteur culturel, public comme privé, est aussi un gros secteur économique à Paris: édition, médias, musique, cinémas, salles de spectacle, musées, galeries et marchands d'art, compagnies de danse et de théâtre… la concentration culturelle est inégalée en Europe. Paris et son agglomération rassemblent les trois quarts des intermittents du spectacle de tout le pays.
Paris reste de loin le département qui regroupe le plus d'emplois dans la région avec près d'1 650 600 en 2004, soit 31 % des emplois privés de la région, devant les Hauts-de-Seine avec 848 200 emplois (16 %135). Le taux de chômage de Paris est, fin 2010, de 8,7 %, ce qui est en dessous du taux national, 9,8 %, alors que, pendant trente ans, le taux parisien était toujours supérieur à celui de la France.
Les salaires parisiens sont très légèrement supérieurs à ceux de la région (19 euros de l'heure en moyenne annuelle au lieu de 18,2 euros, chiffres de 2002) et largement supérieurs à la moyenne des salaires en France (13,1 euros). Néanmoins, cet écart s'explique essentiellement par la forte surreprésentation de cadres qui constituent 25 % des salariés. La ville se caractérise surtout par sa forte inégalité salariale : les 10 % des salariés les mieux payés touchent quatre fois plus que les 10 % les moins payés, ce qui dépasse un peu la moyenne régionale (3,7), mais est largement supérieur à l'écart constaté dans le reste de la France (2,6). De même, les inégalités géographiques apparaissent également au sein même de la ville : le salaire horaire moyen offert dans le 8e arrondissement (24,2 euros) est supérieur de 82 % à celui du 20e arrondissement (13,3 euros). En revanche, les écarts salariaux homme-femme à niveau égal ne sont que de 6 % à Paris contre 10 % dans le reste de la Franceb 20.

Dinechin et Éric de Moulins-Beaufort. Il remplace à cette fonction le cardinal Jean-Marie Lustiger,


La Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse est un lieu de pèlerinage catholique.
Catholiques : l'archidiocèse métropolitain de Paris est l'un des vingt-trois archidiocèses de France. La cathédrale Notre-Dame de Paris est la principale cathédrale du diocèse. Diocèse depuis le iiie siècle, le siège de Paris a été érigé en archidiocèse le 20 octobre 1622. L'archevêque actuel est le Cardinal André Vingt-Trois qui a pour évêques auxiliaires NN. SS. Jérôme Daniel Beau, Renaud Dupont de Dinechin et Éric de Moulins-Beaufort. Il remplace à cette fonction le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris de 1981 à 2005.
En 2005, la ville comptait cent-six paroisses catholiques accueillant les fidèles et vingt-quatre missions étrangères. On compte également sept églises catholiques orientales rattachées à l'ordinariat des catholiques des églises orientales résidant en France : copte, chaldéenne, grecque-melkite, maronite, roumaine, russe et syriaque. La même année, on comptait 730 prêtres, 2 500 religieuses, environ 220 communautés religieuses (140 de femmes et environ 80 d'hommes)115.
Parmi les grands lieux de pèlerinage, les deux principaux sont la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre où les fidèles assurent depuis 1885 l'Adoration perpétuelle116, et la chapelle Notre-Dame-de-la-Médaille-miraculeuse, où La Vierge Marie serait apparue plusieurs fois en 1830 à sainte Catherine Labouré117.
Églises évangéliques : Paris compte soixante-douze églises protestantes évangéliques de dénominations diverses118.
Protestants réformés : Paris compte quinze paroisses de l'Église réformée de France119.
Protestants luthériens : Paris compte dix paroisses de l'Église évangélique luthérienne de France120.
Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours : deux paroisses situées rue Saint-Merri dans le 4e arrondissement et rue de Romainville dans le 19e arrondissement121.
Juifs : la ville possède quatre-vingt-seize synagogues122.