Le plus gros secteur économique est le tourisme de loisirs (cafés, hôtels, restaurants et services liés)


Musulmans : la Grande Mosquée de Paris accueille les fidèles depuis 1926 sur plus d'un hectare de superficie, place du puits de l'Ermite dans le 5e arrondissement123. La ville compte également soixante-quinze mosquées ou salles de prières se trouvant pour la plupart dans des foyers124.
Bouddhistes : un temple se situe dans le bois de Vincennes, sur la rive méridionale du lac Daumesnil, dans un ancien pavillon de l'exposition coloniale de 1931. Deux autres se trouvent dans le quartier asiatique de Paris, dans le 13e arrondissement.
Hindouistes : un temple ouvert en 1985, dédié à Ganesh, se situe rue Pajol dans le 18e arrondissement ; il s'agit du seul lieu de culte hindouiste de Paris.
Scientologie : un lieu de culte ainsi qu'un Celebrity Center.
Témoins de Jéhovah : la ville compte sept lieux de culte125.
Personnalités liées à Paris[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Liste de personnalités de Paris et Citoyen d'honneur de la Ville de Paris.
Économie[modifier | modifier le code]

Article connexe : Économie de l'Île-de-France.
Avec un produit intérieur brut (PIB) de 607 milliards d'euros (845 milliards de dollars) en 2011 soit un peu plus de 30 % du PIB françaisb 4, la région parisienne est une des plus riches d'Europe : si elle était un pays, elle serait la dix-septième plus grande économie de la planète, produisant plus de richesses que les Pays-Bas et la Turquie, et pratiquement autant que l'Indonésie126.
Paris, comme le reste de l'Île-de-France mais de façon plus marquée encore, est plus riche et plus tertiarisée que la moyenne française. L'agglomération parisienne est toutefois nettement moins spécialisée économiquement que d'autres grands centres économiques mondiaux, notamment que Londres, sa grande rivale en Europe, qui est particulièrement dynamique dans le secteur financier. Toutefois, selon Éric Le Boucher, l'Île-de-France connaît un déclin économique et des pertes d’emplois : « aucune région-capitale au monde ne perd ses emplois comme celle de Paris, aveuglée par son passé brillant, mal gouvernée, fragmentée dans ses égoïsmes, anémiée faute de s'inscrire résolument dans la compétition mondiale des métropoles du xxie siècle127 ». Les mêmes inquiétudes sont relayées par l'architecte Jean Nouvel qui estime impératif que Paris évolue, « sous peine de devenir une ville musée128 ».
Paris dispose d'une superficie de bureaux supérieure à celle de Londres (y compris en demande placée pour les banques129) bien qu'étant cinq fois moins étendue, un nombre plus important de groupes du Fortune 500 y ont leur siège130, l'Île-de-France s'impose comme la première région européenne, devant le Grand Londres, pour les emplois créés par les implantations internationales en 2007131 et enfin la capitale française dépose chaque année plus de brevets que la capitale anglaise et dispose d'une plus grande proportion de chercheurs dans sa main d'œuvre132. À l'heure actuelle, le PIB à parité de pouvoir d'achat de l'agglomération parisienne, estimé à 460 milliards de dollars, est supérieur à celui de Londres133. Ces comparaisons doivent être prises avec prudence, les périmètres pris en compte n'étant pas toujours les mêmes : ainsi le Grand Londres, avec 7 517 700 habitants, ne représente pas la totalité de l'agglomération londonienne. Dans les enquêtes comparatives sur l'attractivité économique, européennes ou mondiales, Paris est dorénavant numéro deux derrière Londres, mais toujours devant Tokyo, Madrid, New York et Berlin. L'ambition parisienne est, selon la municipalité, « d'être à la fois Rome et la Californie » (un tiers des brevets de France sont déposés à Paris134).
Le plus gros secteur économique est le tourisme de loisirs (cafés, hôtels, restaurants et services liés) et professionnel (salons, congrès…). Elle fait face à la concurrence émergente de villes d'Europe de l’Est ou du Sud parfois moins chères. Ainsi, Madrid est une concurrente sérieuse pour le tourisme de loisirs, Vienne et Milan pour les salons et congrès. Paris dispose d'un tissu hôtelier très diversifié, à un coût moindre que bien d'autres capitales pour les 2 et 3 étoiles et bénéficie encore de sa réputation pour l'élégance, le luxe, les parfums, la mode et la gastronomie. Le secteur culturel, public comme privé, est aussi un gros secteur économique à Paris: édition, médias, musique, cinémas, salles de spectacle, musées, galeries et marchands d'art, compagnies de danse et de théâtre… la concentration culturelle est inégalée en Europe. Paris et son agglomération rassemblent les trois quarts des intermittents du spectacle de tout le pays.
Paris reste de loin le département qui regroupe le plus d'emplois dans la région avec près d'1 650 600 en 2004, soit 31 % des emplois privés de la région, devant les Hauts-de-Seine avec 848 200 emplois (16 %135). Le taux de chômage de Paris est, fin 2010, de 8,7 %, ce qui est en dessous du taux national, 9,8 %, alors que, pendant trente ans, le taux parisien était toujours supérieur à celui de la France.
Les salaires parisiens sont très légèrement supérieurs à ceux de la région (19 euros de l'heure en moyenne annuelle au lieu de 18,2 euros, chiffres de 2002) et largement supérieurs à la moyenne des salaires en France (13,1 euros). Néanmoins, cet écart s'explique essentiellement par la forte surreprésentation de cadres qui constituent 25 % des salariés. La ville se caractérise surtout par sa forte inégalité salariale : les 10 % des salariés les mieux payés touchent quatre fois plus que les 10 % les moins payés, ce qui dépasse un peu la moyenne régionale (3,7), mais est largement supérieur à l'écart constaté dans le reste de la France (2,6). De même, les inégalités géographiques apparaissent également au sein même de la ville : le salaire horaire moyen offert dans le 8e arrondissement (24,2 euros) est supérieur de 82 % à celui du 20e arrondissement (13,3 euros). En revanche, les écarts salariaux homme-femme à niveau égal ne sont que de 6 % à Paris contre 10 % dans le reste de la Franceb 20.

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